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poesie

Image et imagination

dans cet au-delà de tous les charivari
au-delà des récits et des récitations ,
dans l'au-delà du son  , percevoir les frissons ,
au-delà de l'image être imagination


dans l'au-delà des com de toutes intendances
percevoir l'insigne sous les insignifiances ,
aux franges des réseaux d'opaques cristallins
percevoir les rayons d'indicibles demains

 

entre tous les slogans qui s'affichent aux  murs
entrouvrir la conscience aux petites fissures
d'où suinte l'essence de ce qui vit vraiment ,
les éclats des ferments aux frondaisons du temps

 

entre tous les dogmes et leurs législatures
entre les claires-voies percevoir le murmure
rose d'une émotion qui filtre à leurs travers ,
du battement d'un cil percevoir sa lumière

 

hors des miroirs sans tain où se jouent des chimères
voir dans les lacs sereins se froisser les lumières
s'iriser les déclins aux prismes des rivières
s'intenter des chemins vagabondés qui errent

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les chants du matin

Dans la soie de la nuit

qui lentement pâlit ,

sur la friche de l'aube

qui hésite transie

 

les oiseaux du matin

en longs crépitements

emmêlent leurs refrains

en un charivari

de tourbillons sans frein

 

Aux prémices d'un temps

ourlé de noir et blanc ,

sur la plage du jour

qui s'entrouvre à demi

 

en vagues qui divaguent

en embruns dans les airs ,

en une liesse folle

de trilles écarlates ,

 

les oiseaux cristallins

entonnent leurs destins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les gourous de vitrine

Agiter des doctrines

de gourous de vitrines

des ding dong de comptines

aux flèches assassines

 

des débats de tribune

à tutoyer la lune

et derrière les unes :

les vides d'infortune

 

A jouer de dégaines

d'atours et de rengaines

en agitant de vaines

récitations d'antiennes

 

Insigne insignifiant

des docteurs Folamour ,

à Kubrick déclinant

les ruines de leurs tours

 

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Valais et la tombe de Rilke

Falaise adossée aux falaises

surplombant la vallée

où soupire le soleil

à caresser les monts

 

La lumière n'est lumière

que lorsqu'elle transparaît

de l'esprit qui la vêt

de bonheurs et de paix

 

A la verticale des jours

identiques et changeants  ,

dans l'inclinaison des sentiers

où nous mènent nos pas  ,

 

rien n'est jamais acquis

que la longue patience

du tremblement de l'ombre

à suggérer l'esprit

 

 

 

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Paleur d'opale

laiteuse opalescence
des brouillards où l'on va
glisser au gré des ans
en papillons légers

 

Dans le balancement
des ombres frémissantes
où l'air est pénétrant
de souples battements

 

Dans cette transparence
translucide des sens
où brille une lumière
dans l'au-delà des mots

 

Aux confins des non-dits
et des aspirations
dans cette liturgie
de figements soyeux

 

Dans cet au-delà d'où
toute résolution
en germe se résout
au souffle des ferments

                                             phirey@free.fr

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giboulées de printemps

Dans le premier printemps ,
giboulées giboyeuses ,
le temps de ses ferments
prépare l'éclosion

 

Le vent pousse fébrile
ses rouleaux de nuages ,
transhumance indocile
en quête d'évasion

 

Hellébores neigeuses

perce-neige frondeuses

préparent le muguet

à ses inclinaisons

 

Aux premières lueurs
des cerisiers en fleurs
répondent les verdeurs
des hautes frondaisons

 

Des mondes se mélangent
s'entreprennent se fondent
Du tabliers des anges
se sème des pinsons

 

Leurs voltes qui s'enlacent
se dénouent et se brassent
en gerbes se dispersent
plus loin qu'aux horizons

 

Jeux héraclitéens
où vont tous les chemins
au gré des tourbillons
vers la même émotion    

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Feu d'artifice , artifice des feux

Grésil d'étincelles , arpèges de frissons
crépitements de soies dans le velours des nuits
bruissements de couleurs , voltes de tourbillons
aubaines d'innocence en des rideaux de pluies

 

Drapés de frondaisons qui ouvrent leurs corolles
aux tournoiements des airs en mille irisations ,
cosmétique des coeurs où des comètes frôlent
la grâce des bonheurs en leurs  divagations      

    
    
Où des houles vibrées dans le soir se projettent
en des voiles d'écumes dans le temps suspendu ,
où plus rien ne se joue où plus rien ne se prête
qu'à cet enchantement au souffle de ses flux

 

Où dans la profondeur de ces nuits éblouies
il n'est plus de raison qu'être en cet abandon
dans la limpidité d'un espace infini
dénué de frontière au coeur des unissons .        

                                                                               phirey@free.fr

 

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Pascal Thomas , A cause des filles ... ?

On peut ne pas l'aimer
mais si on l'apprécie
il est d'une légèreté
d'un fil tendu de frénésies

 

Comme un élan dans l'infini
drapé de nuages de pluies
à s'entrouvrir de ses dentelles
pour des myriades d'arc-en-ciel

 

Comme une lumière frémit
qui transfigure des flots gris
en troubles de soie qui déclinent
leurs étincelles mélusines

 

comme le va-et-vient des mers
dansant sur d'impassibles terres
ourlé d'écumes qui frémit
des fermentations de la vie

 

Comme une rosée suspendue
tremblante de mille reflets
chante le bonheur ingénu
des fleurs aux matins des journées

 

Comme une empreinte va qui croise
la trace de ses pas de neige
et s'enfuit sans qu'on apprivoise
ses tourbillons de sortilèges                    phirey@free.fr

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Eyes wide shut 3 (Apologie des années folles)

 

Marquis de Carabas

 

Petits marquis pirouettant

oints du temple des bien-pensants

claquant de ci , cliquant de là

récitant leurs prêchi-prêcha

 

Petits Fouquet de bal musette

spécialistes des bonneteaux

qui vont de gogos en goguettes

et de goguettes en gogos

 

Messsieurs DepuisPeu en quenottes

à roucouler haut de la glotte ,

dingos lurés en redingotes ,

papes de toutes les papotes .

 

Forceurs de toute porte ouverte

à clamer haut tous leurs exploits ,

on n'est pas Cervantès certes

d'un claquement du bout des doigts

 

A se prendre pour des «zélites»

quand ils ne sont que des zélotes ,

Gérard Philippe sans tulipe

Sancho Pança sans Don Quichotte

 

Faux Père Noël sans la hotte

à vous promettre tout sur rien ,

ils vendent quelque camelote

pour le meilleur et le plus bien

                           

                                                                      Phirey@free.fr

 

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le temps s'oublie qui va


quand le temps frémissant
aux mailles d'un étang
en rires argentins
rutile en son écrin

 

qu'il roule capricieux
aux berges d'un ruisseau
en des milliers de feux
qui tremblent dans les eaux 

           
                                       
quand le temps suspendu
aux éclats facétieux
d'un soleil ingénu
ride la mer de jeux

 

qu'il vacille  brisé
dans les clins des miroirs
irradiés de leurs gloires ,
le temps s'oublie qui erre .

 

le temps s'oublie qui va
danser de mille pas
aux folles harmonies                   
des tourbillons de vie

                                                           phirey@free.fr

 

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