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poesie

il y a toujours un au-delà

Sous le lacis des apparences

il y a toujours un au-delà ,

sous le lacis des aléas

il y a toujours milliers de sens

 

L'au-delà de chaque acte

est de mille intentions

qui vont et se réfractent

en mille irisations

 

L'au-delà d'un poème

est sa musique extrême

où les sens et les sons

s'éprennent d'unisson

 

et l'au-delà du son

est ce si long frisson

de carbone et d'azur

respirant aux ramures

 

Quoi qu'on dise ou qu'on fasse

c'est l'entrelacs qui lace

notes et notations

dans la même effusion

 

L'au-delà des vacarmes

est le lit d'une larme

dessillée d'émotion

au bord d' abandon

 

L'au-delà des insignes

aux milliers d'attributs

est l'âme qui fait sienne

les murmures ténus

 

et l'au-delà des vies

est dans cet acouphène

de nos joies et nos peines

vibrant de frénésie

 

Quoi qu'on dise ou qu'on fasse

il n'est de mémoire lasse

d'équilibres fragiles

au battement d'un cil

 

Quoi qu'on dise ou qu'on fasse

il reste l'interstice

sur une pierre lisse

par où tout se dépasse                                                     Novembre 2017

 

 

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In memoriam 3 ( mode Haïku )

Pour mieux se connaître il faut

savoir élargir ses frontières ,

Si tant est qu'à ce point il n'est

plus qu'à savoir s'oublier

 

Dans le silence qui investissait l'espace

seul un chuchotement osait troubler l'instant

 

A l'ourlet des clapots le saule vacillait

des rayons du soleil qui l'éclaboussait d'or

 

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In memoriam 2

Où l'intelligence

n'est pas dans les stances

ni dans les instances

mais dans les circonstances

 

ni dans les slogans

et les paravents

ni dans les écrans

mais aux bords du temps

 

aux moindres accents

d'un premier élan

aux moindres ferments

de ceps en serments

 

Où la culture est

l'harmonie qui naît

de l'humus secret

des terres oubliées

 

de ce qui se lève

des matins aux rêves

puisé dans la sève

d'une longue trêve

 

aux bleus qui scintillent

des nuits des myrtilles

aux jours qui vacillent

des bleus de la scille

 

aux jeux des croisées

où vont les buées

de l'air inspiré

dans le ciel voguer

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In mémoriam

Illusions , parallaxes et paradoxes

ombres portées , tocade , intox

bruits lancés , oceano nox ,

aux sépulcre des dieux qu'invoquent

des mémoires trop univoques

 

miroirs d'eaux lustrales au fond de bénitiers

de quelque paroisse que vous puissiez paraître

on ne voit que l'âme qui se penche pour être

hypnotisée de sa propre crédulité .

 

Eplorements d'un saule en frissons de lumières ,

translucide fusion de givre et de rayons ,

fragmentations d'un soir dans la portée des airs ,

embrasements de déclins et d'irisations

 

fantaisies débridées des houles océanes ,

des crinières blanchies de vagues en pavane ,

quand l'aurore étincelle au milieu des courants

en ballet de lumière et à foison d'accents            Septembre 2017

 

 

 

 

 

 

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Chacun vit au milieu de ce qu'il ne voit pas

Où le Terre est si grave en sa gravité même

qu'on ne la perçoit plus tant elle est naturelle

à graver les sillons recevant ce qu 'on sème

à fixer un présent qui fuirait à tire d'aile

 

Où l'eau est si souple qu'elle s'adapte à tout

à composer nos corps , à composer nos vies

à accompagner le moindre de nos courroux

à se plier aux moindres des péripéties

 

Chacun vit au milieu de ce qu'il ne voit pas ,

affairé à pouvoir poursuivre l'immédiat .

 

Où le bleu transparent de l'air infiltre tout

ce qui vit ce qui joue , notre humeur notre esprit ,

imperceptible et frêle à se glisser sans goût

jusqu'à la profondeur où tombe notre oubli

 

Où l'air est si constant à vibrer de nos voix

à jaillir de ce qui s'ouvre au premier émoi

à transmettre les flux et les moindres rayons

que le soleil frondeur apporte à profusion

 

Chacun vit au milieu de ce qu'il ne perçoit ,

affairé de pouvoir poursuivre son octroi                      Septembre 2017

 

 

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Nuit d'Août

La nuit qui se torsade aux vrilles des étoiles
emplit le ciel serein de ses frémissements .
Un monde délié de lumières s'éveille
dans une immensité qui n'a plus de frontière

 

Dans une immensité de secrets balbutiés
d'échos , de pas glissés , de houles effleurées ,
au-delà des raisons qui cernent l'horizon ,
libre des prescriptions que le jour édictait

 

Et l'aventure est là au recoin de la nuit ,
aux battements des airs en flux irrépressibles
à ouvrir les chemins au-delà des possibles ,
vaporeuse et globale à respirer sans bruit

 

Quand tout est oublié , la nuit est ce qui reste
de l'âme d'un instant , comme un infime zest
de tendresse étoilée dans un monde au repos ,
de ce que fut le jour d'apparence et d'écho   

                                                 Août 2017

 

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Publié depuis Overblog

Sur le rebord de la fenêtre
dans l'embrasure où tout s'embrase
tenir le regard étonné
ouvert aux chemins des possibles

 

Sous les margelles du silence                                     
ressentir l'eau des profondeurs
apporter l'élan de la vie
à tout ce qui vient à éclore

 

Sur le rebord de son esprit ,
plus loin que  les gestes  polis
et les usages dépolis  
en cortèges de théories ,

 

s'ouvrir à ce que porte l'onde
plus loin que les frontières d'un jour ,
enfermées dans la probation                                  
de leurs amples réprobations                                                   Octobre 2015

 

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