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De l'oiseau-lyre

L'élan , l'envol , le cri

ébloui d'un oiseau dans la nuit ,

l'urgence et la nécessité

de frémir et d'aller chanter

 

 

Comme un très long jaillissement

en un instant qui se suspend

avant d'aller en retombant

aux folies irisées des temps

 

 

Comme une cascade se vêt

de ce qui la dévêt sans trêve

avant d'aller caracoler

aux génies des brumes de rêves

 

Comme une pluie sur des carreaux

en perles tresse ses rideaux

qui se balancent dans le vent

en tourbillons de vif-argent

 

 

L'élan , l'envol , le cri

dans une gerbe d'étincelles

de l'oiseau lyre dans le ciel

couronné d'astres  de dentelles             

                                        

                                                    phirey@free.fr

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Des Sophistes ou de la "démocratie du discours"

Le courant sophiste apparaît en Grèce vers -450 avant JC à une époque de
forte prospérité , après les batailles de Marathon et de Salamine ( -490
et -480 aJC) qui ont vu les menaces d'invasions perses définitivement
repoussées .
Cette période de prospérité a été appelée par la suite le "siècle  de
Périclès" bien que ce dernier n'ait effectivement dirigé Athènes que de
-443 à -429 aJC après avoir été élu successivement 15 fois stratège .
Dans le contexte d'effervescence économique , artistique , électorale ,
oratoire ... de cette époque , apparaissent les nécessités de convaincre
les citoyens d'Athènes dans des  débats politiques pour l'accession
aux charges de responsabilité de la Cité .
C'est à ce moment là qu'apparaissent les Sophistes , comme éducateurs
et maîtres de rhétorique guidant leurs élèves sur la voie du succès
dans  ces joutes électorales .
Les sophistes jouent sur deux plans , dans la confusion de deux ordres :
le plan proprement philosophique , éducatif , et celui de l'utilisation
du savoir , des stéréotypes et des recettes toutes faites à des fins
électoralistes ...... ce qui nous rappelle certainement quelque chose
par les temps qui courent ...... on n'a rien inventé ....

 

Sur le plan philosophique , sous la diversité de leurs approches ,
les sophistes utilisent une méthode dialectique qui consiste à mettre
tous leurs savoirs pour défendre et justifier d'une thèse , puis le
lendemain pour défendre et justifier d'une thèse contraire .
Ils en tirent la conclusion que si une thèse et des thèses contraires
ont le même degré d'authenticité , il n'existe aucune vérité en soi ,
qu'il n'existe que des vérités relatives .
Protagoras et Gorgias en furent les représentants les plus connus .
Pour Protagoras , l’homme est la mesure de toutes choses.
Gorgias part de trois principes : le premier est qu’il n’y a rien, le
deuxième, que s’il y a quelque chose, ce quelque chose est
inconnaissable, et le troisième, que même si ce quelque chose est
connaissable, il ne peut être ni divulgué ni communiqué à autrui.
Jusqu'à là , ces positions philosophiques sur la relativité des vérités

sont des propositions parmi d'autres , qui inspire tout un courant

pouvant aller d'Héraclite ( " panta rhei" , tout coule / on ne se baigne
jamais deux fois dans le même fleuve ,...) , à Socrate et au doute
socratique , en passant par Montaigne ( "Quelle vérité que ces
montagnes bornent , qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ?"
Les Essais II,12,231) ou Pascal plagiant Montaigne ( Vérité d'un côté
des Pyrénnées , erreur au-delà) , etc.....
Ces conceptions peuvent être débattues à loisir , comme toute autre
conception philosophique .

 

Mais les sophistes ne s'arrêtent pas là : le pas suivant consiste
à estimer que si tout est relatif , la seule "vérité" qui compte est
celle qui est la mieux représentée pour convaincre son auditoire .
Tout le "raisonnement" devient subordonné à la meilleure façon de
"communiquer" pour emporter l'adhésion du public , de l'interlocuteur.
C'est la "logique" du représentant de commerce sans éthique , où seul
compte le résultat , ou celle d'un débat "oratoire" où la beauté du
discours et des réparties sont prioritaires : ai-je fais le plus beau
discours et les plus belles promesses ? oui ? Alors la suite est tout
à fait secondaire .....
(là , on est déjà de plain-pied dans le plain-chant d'une certaine  
liturgie électorale contemporaine .....).
On entre dans ce qu'on peut appeler le "démocratie du discours" , où
la nécessité de fournir des arguments spécieux ou des arguties
électorales l'emporte sur toute autre considération .. pourvu que le
résultat soit là .

 

Le problème étant qu'à force de se bercer de grandiloquence et de
verbe , Athènes a fini par perdre de vue le réel terre-à-terre ,
celui qui est à la "vraie" hauteur du présent , et s'est retrouvée
complètement ruinée dans les années -404 à -400 , à la suite d'une
catastrophique opération militaire menée en Sicile par Alcibiade ,
et la perte de la guerre du Péloponnèse ( la population d'Athènes
n'a pu échapper à la déportation et à l'esclavage que grâce à la
mansuétude  de Sparte -- due en l'honneur des services
rendus par Athènes lors des batailles de Marathon et de Salamine
pour repousser les invasions perses 80 ans plutôt )....

Des dangers des "Démocraties du Discours" où le choix électoral
est seul conditionné par la plus belle rhétorique "communicatoire"
...... , la suite devenant secondaire tant on privilégie l'instant
présent vu comme un présent du ciel ....

 

 

 

 

 

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Des climats et des hommes : Promenades archéologiques en France

Avant l'écriture : les premiers signes culturels en Europe ( Grotte
Chauvet, abri de Cro-Magnon , Grotte Cosquer , roche de Solutré ,
Grotte de Lascaux ) .

 

Bien avant l'écriture ,les hommes préhistoriques ont laissés des signes ,
des gravures et des représentations artistiques qui nous sont  parvenues  
à travers les millénaires , comme des manifestations culturelles et des
témoignages de leurs conditions de vie .
La France est particulièrement riche dans ces vestiges , dont un certain
nombre de sites remarquables par leur ampleur . Le plus ancien de ces sites
remarquables est celui de la grotte Chauvet , découverte en 1994 en Ardèche  
à proximité de Vallon Pont d'arc .
 
La Grotte Chauvet a été fréquentée par des humains pendant une période
entre - 360000 ans et - 30000ans environ : ces humains  appartiennent à la
première vague des homo sapiens installés en Europe , il y a 45 000 ans
environ , pendant une phase de radoucissement relatif de la période
glaciaire dite du Wurm .
En s'y installant , ils ont rencontrés les hommes de Néandertal , avec
lesquels ils se sont partiellement métissés (de 3 à 7% de leur ADN est
néandertalien ), et une faune locale de zone froide : lion des cavernes ,
mamouth , rennes ,chevaux , auroch , bison laineux , rhinocéros laineux ,
ours des cavernes ...
Ils ont chassés certains animaux pour se nourrir , évités les autres par
prudence , et ont dessinés tous ceux-ci sur les parois de  cavernes  avec
une remarquable maîtrise artistique .Ces hommes appartenaient à la période
culturelle dite de l'aurignacien (de Aurignac en Dordogne où les premiers
vestiges de cette période ont été découverts ) .
Les analyses génétiques ont permis de constater que ces "aurignaciens"
ont laissés très peu d'influence dans le patrimoine génétique des européens
actuels , et il est curieux de constater que la culture aurignacienne et
les néandertaliens ont simultanément disparus il y a 28000 à 29000 ans
environ .Les deux évènements sont-ils liés , ou est-ce une simple
coïncidence ? Nul ne le sait .
Toujours est-il que le "marqueur" néandertalien qui était dans le patrimoine
génétique des aurignaciens ( de 3 à 7% de ce patrimoine ) , a très nettement
chuté par la suite pour ne représenter que 2% environ de celui de l'européen
moderne ( ce qui pourrait accréditer l'idée que ces deux populations ont été
simultanément submergées par une nouvelle vague de population beaucoup  
plus importante que les leurs / on attribue à la population aurignacienne
un effectif d'environ 30 000 individus en Europe ).

 

La période culturelle qui a suivi ( celle du gravettien , entre -29000 ans
et -22000 ans ) est connue par deux symboles majeurs :
"l'homme de Cro-Magnon" ( datation de -27500 ans ) , et le site de la grotte
Cosquer (datation de -29000 ans à - 19000 ans, ce qui le fait déborder sur
la période suivante).
Cette période se distingue de la précédente par deux phénomènes importants
qui traduisent une rupture nette avec l'aurignacien :
1) les populations , réparties sur l'ensemble de l'Europe , sont génétiquement
très homogènes , et aussi très différentes de celles de l'aurignacien .
2) Les outillages et les manifestations culturelles se distinguent très
nettement de ce qui se passe à l'aurignacien ( statuettes taillées dans
l'ivoire , notamment , comme la "dame de Brassempouy" retrouvée dans un abri
dans les Landes; lames de silex taillées suivant des procédés très différents ,
très longues et droites ) .
Corrélé avec l'observation que les populations les plus anciennes du gravettien
sont issues de sites plus à l'est de l'Europe ( Bulgarie , Crimée,  il y a
32000 ans ...) , cela incite à penser que les populations de cette période
proviennent de migrations (venant de régions plus froides , et qui auraient été
plus adaptées au refroidissement de climat qui s'est manifesté de -29000 ans
jusqu'à l'optimum du froid de -19000 ans).

 

La période suivante est celle de la Roche de Solutré , ou de la deuxième période
de fréquentation de la grotte Cosquer.
On en est là à l'optimum de froid de la période glaciaire du Wurm , entre
-22000ans et -18000 ans : la calotte glaciaire occupe le nord de la France et
les glaciers alpins descendent jusqu'à l'emplacement de Lyon , on peut passer
à pied en Angleterre puisque la Manche n'existe pas encore et que le niveau des
mers est environ 150 mêtres en dessous du niveau actuel .
Toute trace de population humaine a presque disparu d'Europe , excepté quelques sites en France et en Espagne .
Pour se protéger du froid , les solutréens ont dû faire preuve d'une grande
ingéniosité : ils ont poussés à leur optimum les techniques de tailles et de
lissage des silex pour en développer toute leur efficacité , ont inventé le
propulseur ,  procédé qui augmente la vitesse de jet des armes , et ont mis au
point les premières aiguilles en os de rennes pour coudre des vêtements ,  des
outres dans lesquelles ils pouvaient chauffer l'eau : techniques de survies
indispensables pour supporter des températures proches de celles que connaissent actuellement les Inuits .
La raréfaction des populations n'a pas  encore permis des analyses génétiques
significatives .

 

Puis nous en arrivons à la grotte de Lascaux ( datation vers -18000 ans) , dont
les habitants se distinguent de leurs prédécesseurs par une culture  différente
et par une originalité génétique différente .
Ils correspondent à la période appelée "Magdalénienne" ( de -19000 ans à
-12000 ans ).
Notons que les habitant de Lascaux sont séparés de ceux de la grotte Chauvet par un laps de temps identique à celui qu'il y a  entre eux et nous , à la période
contemporaine ...! Ce qui nous donne la mesure des échelles de temps de la
préhistoire (récente) , sans parler des 300 000 ans précédents pendant lesquels
les néandertaliens ont vécu !
Cependant , malgré cet éloignement considérable dans le temps , les arts des
gravures de Lascaux ou d'Altamira en Espagne du nord et ceux de la grotte Chauvet ne sont pas si différents : même type de représentations d'animaux , même capacité à la stylisation et à la précision , goût de la perspective ...Les analyses génétiques confirment ce rapprochement : les aurignaciens , qui avaient pratiquement disparus pendant le gravettien , laissent une signature génétique perceptible dans le génome des magdaléniens .
Les analyses génétiques font d'ailleurs apparaître deux périodes dans le
magdalénien : une période jusqu'en -14500 ans , au cours de laquelle le
réchauffement climatique a libéré de nouvelles terres , colonisées par les
populations magdaléniennes venues du sud-ouest de l'Europe , et la période
postérieure qui a vu un reflux de cette vague au profit de populations plus
nordiques . C'est au cours de cette deuxième phase que toute trace du patrimoine génétique spécifique aurignacien a définitivement disparu , et que
l'haplogroupe M , qui était la signature de la sortie d'Afrique des homo sapiens
vers l'Europe ( Aurignacien) et vers l'Asie , s'est effacé du patrimoine génétique
de l'européen moderne ( il ne subsiste plus que dans celui de populations
asiatiques ).

 

Ces quatre périodes constituent ce qui est appelé le paléolithique (supérieur) ,
marqué par des phases de changement culturels importants dont les sites
archéologiques évoqués témoignent , et des migrations de populations elles aussi très importantes apportant avec elles leurs nouveaux environnements culturels .
Avec les deux dernières migrations du magdalénien , on en arrive déjà a des
conséquences tangibles pour l'homme contemporain :
1) disparition dans le patrimoine génétique des européens de ce qui caractérisait leur origine africaine (haplogroupe M , apportée par les premiers colons de l'aurignacien , et qui ne subsiste plus actuellement que dans des populations asiatiques .
2) Premières traces dans notre vocabulaire moderne des vocables les plus
anciens (comme Garonne , ou la rivière Aar , qui sont d'origine pré-indo
européenne , avec des termes en onne ou ar qui correspondent aux rivières )
3) Premières ébauches de la répartition actuelle des populations , avec sans
doute déjà l'individualisation de la population basque suite au reflux de la
première phase de migration magdalénienne , dans le sud-ouest de la France

et le nord de l'Espagne .


 
 
 

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digmes et paradogmes

réciter des dogmes
habiller des fantômes
les faire devenir gnomes
confondre somme et somme

 

sommeil des consciences
pensées en abstinence
en vide , en redondance
échos dans leurs errances

 

sommes bien trop sommaires
somnolences grégaires
contes d'apothicaires
tournoiements dans les airs

 

Ressassements d'antiennes                                         
en stridulations vaines
à tout savoir sur rien
rien de ce qu'il advient

 

Répétant , amplifiant
déformant : radotant ,
pour tout ce qui leur reste
d'une chanson de geste

 

Pour tout ce qui leur reste :
ces gesticulations
fébriles , tourbillons
d'incantations funestes

 

Oraisons péremptoires
péroraisons sans gloire
abîme dans la moire
et le tain des miroirs

 

Sapiens des fumoirs
sapionce des dortoirs
savoirs qui se déclinent
en saveurs de cuisine

 

Dogmes et paradigmes
digmes et paradogmes
du plus haut de leur dôme
sans raison et sans rime

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Le concept de sommeil en indo européen ; la somme et le somme

 

L'idée de dormir s'exprime essentiellement par 2 racines propres , et 2 autres racines complémentaires , utilisées suivant de la conception que l'on se fait du sommeil.

 

1) les racines propres sont celles de "sommeil" et de "dormir"

a) La racine de "sommeil" peut s'exprimer par "s(voyelle)pn" .
En grec , où le "s" s'élide très souvent , on retrouve upnos , qui en français a donné

hypnose , hypnotiser , ...

En latin , on a anciennement "sopnus" qui par euphonie a donné somnus ( soit
le sommeil) , et qui en français se décline en :
somnolent , sommeil , somnambule ( qui marche en dormant) , somnifère ,
insomnie , insomniaque , songe ...
Avec l'élision du "n" , on a toujours en latin sopor (sommeil) et en français : soporifique , assoupir , assoupissement ....
(on retrouve la même racine en sanscrit avec "suapna" , sommeil )  

b) la racine de "dormir" peut s'exprimer par "d(voyelle)r" ou "dr(voyelle)"
En latin , cela donne dormio (dormir) , dormitorium (dortoir) , ...  et en français

dormir , dortoir , dormeur , dormant , endormir ....En grec , la racine a donné

dar-thano (dormir) ; en sanskrit on a "drati"(dormir) ...

 

2) les racines complémentaires se déduisent de ce qui peut caractériser le sommeil :
a) L'idée de mollesse se retrouve dans la racine "l(voyelle)b" .
Elle se retrouve en anglais avec "sleep" et en allemand avec "schlafen"
(dormir) .
en français , il n'y a pas de rapport direct avec le sommeil , puisqu'on
peut observer :
Labiale , lèvre , labile , laborieux , voire lobe ....

b) L'idée de "repos" , de "lieu de repos" , s'exprime par la racine  "k(voyelle)" .
En grec , "koimao" ( être étendu sur un couche, se reposer / dormir), Komé
(bourg , village) , akoitis (épouse) , koitos ( couche , action de se coucher) ,

koimétérion ( chambre à coucher , dortoir ) ,qui est le seul terme qui ait donné

une descendance directe en français avec "cimetière" .Les descendances se

retrouvent en anglais avec home (sweet home !) (aussi avec hamlet , qui veut

dire petit village) , en allemand dans le même sens avec  Heim , le "k" s'étant

infléchi en "h" , et par la voie germanique en français :hameau , hangar .

En latin , la racine a donné civitas (la citée) , cunae (le berceau) , incunabula

( les langes) , et en français : citée , civique , citoyen , ... et incunable

( " depuis le berceau" , soit de l'origine de l'imprimerie , pour les ouvrages du

XVème siècle ) .

 

Au chapitre des faux amis , on a la somme et la bête de somme .
La somme vient du latin summus ( le plus haut) et summa ( ligne supérieure ,
point le plus élevé) , eux mêmes issus de supremus ( supérieur , suprème) et
de superus , qui ont la même racine indo européenne que l'on retrouve dans

le préfixe grec uper (hyper) . Cette particularité du mot somme vient du fait

que dans la disposition que les romains adoptait pour l'addition , le résultat

de celle-ci était marqué à la  ligne supérieure du calcul .

Enfin , dans le terme"bête de somme" , somme provient du grec sagma

( charge ) et de son homonyme latin , qui ont donné some en ancien français .

 

                                                                                          phirey@free.fr

 

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2 puissance 10 égal à 1024 ( de Nietzsche à Montaigne et Socrate)

 10
2   = 1024   !!

Si on examine une situation dans laquelle il y a dix occurrences , avec pour
chacune d'elles deux choix possibles , on aboutit  à un nombre de
solutions possibles de 1024 , c'est à dire un très grand nombre de cas , qui
paraissent très largement dépasser ce qu'un cerveau humain peut prendre en
considération et analyser pour prendre des décisions optimales .
Et pourtant , rencontrer de telles situations avec dix occurrences est dans  
la vie courante  quelque chose de très fréquent : vous allez faire des
courses avec dix types d'articles à acheter , et pour chacun deux choix
possibles , et vous voilà à la sortie avec un caddie qui peut contenir 1024
configurations possibles ! Et encore faut-il préciser que la situation a été
ici très simplifiée , en n'envisageant que deux choix pour chaque article ,
alors que dans la plupart des cas où peuvent se présenter des situations
avec dix occurrences , ce n'est pas deux choix qui se présentent , mais trois
ou cinq ou dix ..... c'est à dire à la sortie , des millions de configurations
possibles dans un contexte au départ très simple ....
Comment optimiser alors la décision à prendre ?
Il faut bien se résoudre à constater que cela excède les capacités d'une
analyse mentale , et que la plupart des décisions sont prises "au mieux" ,
"au feeling" , "à l'improvisation" , "à l'expérience"... et que cela n'est
sans doute pas plus mal .
Disposerait-on d'un ordinateur et d'un programme optimisant les situations ,
que cela ne ferait pas disparaître l'aléatoire de la décision :
L'ordinateur ne ferait que refléter les partis pris et les "biais" de
programmation dans le choix de la méthode pour sélectionner , parmi les
millions d'opportunités , les plus "utiles" :
La crise des "subprimes" de 2008 nous  donne un bon exemple de ces biais ,
quand on croyait avoir tout prévu , ...  sauf l'imprévisible .

Quelles que soient les situations , quelles que soient les méthodes et les
analyses revendiquées , il restera toujours un si grand nombre de cas issus
de configurations mêmes très élémentaires , qu'il sera pratiquement
impossible d'en déterminer raisonnablement une solution "optimale" .
Toute prétention à se revendiquer d'un recours à des "méthodes scientifiques"
pour cela , s'apparente plus à une forme de prosélytisme fanfaron qu' à une
observation objective de ce qui se passe dans le quotidien .En cela , les
pensées dogmatiques proférées par des "maîtres penseurs" apparaissent
souvent pour ce qu'elles sont , et "le vent de l'histoire" prend un certain
plaisir à les balayer négligemment .

Que nous disent Nietzsche , Montaigne , Socrate à ce propos ?
Pour Nietzsche , " un faiseur de systèmes est un philosophe qui a interdit
à son esprit de vivre , de pousser comme un arbre des rameaux puissants ,
de s'étendre insatiablement  - et qui n'a de cesse qu'il n'en ait tiré
cette chose morte , cet objet de bois , cette bêtise bien équarrie : un
système "( Oeuvres posthumes , édition Kröner , XVI , 150).
Ou encore : "Les esprits dogmatiques comme Kant ou Platon sont ceux dont
je me sens le plus éloigné , ceux qui habitent dans des demeures bien
charpentées et , semble-t-il , solides de la connaissance .... Il faut
une tout autre vigueur et une tout autre mobilité pour se maintenir à
l'intérieur d'un système inachevé , aux perspectives libres et illimitées ,
au lieu d'un monde dogmatique "( Oeuvres posthumes , XIII , 131)
"J'ignore ce que peuvent être les problèmes purement intellectuels"
(Oeuvres posthumes ,XI ,II, 590) .
Enfin : "Nous ne sommes pas de ceux qui n'arrivent à former des pensées
qu'au contact des livres . Notre habitude est de penser en plein air ,
marchant , sautant , grimpant , dansant , de préférence dans les montagnes
solitaires ou proches de la mer , là où les chemins se font eux-mêmes
méditatifs ....Oh ! que nous sommes prompts à deviner la manière dont
quelqu' un en est venu à ses idées , assis devant l'encrier , le ventre
écrasé , la tête penchée sur le  papier ..." ( Gai savoir , p 366 )  

De façon analogue , Montaigne attire l'attention sur les limites de la
raison "raisonnante" et de l'accumulation de science sans conscience :
(II , 12 , 215) "J'appelle raison cette apparence du discours que chacun
forge en soi ; cette raison , de la condition de laquelle il peut y en
avoir cent contraires autour du même sujet , c'est un instrument de plomb
et de cire , allongeable ployable et accommodable à tout biais et à toute
mesure ."
(III , 13 , 3119) "Nous obscurcissons et ensevelissons l'intelligence  ;
nous ne la découvrons plus qu'à la merci de tant de clôtures et barrières .
Les hommes méconnaissent la maladie naturelle  de leur esprit : il ne fait
que fureter et quêter , et va sans cesse tournoyant , bâtissant et
s'empêtrant en sa besogne , .. et s'y étouffe . Il pense remarquer de loin
je ne sais quelle apparence de clarté et vérité imaginaire , mais ,
pendant qu'il y court , tant de difficultés lui traversent la voie ,
d'empêchements et de nouvelles quêtes , qu'elles l'égarent et l'enivrent ."
(II,10,42) "La licence du temps m'excusera-t'elle de cette sacrilège
audace , d'estimer aussi traînants les dialogues de Platon même et étouffant
par trop sa matière , et de plaindre le temps que met à ces longues
interlocutions , vaines et préparatoires , un homme qui avait tant de
meilleures choses à dire ? ......Je demande en général les livres qui usent
des sciences , non ceux qui les dressent ."
(III , 13 , 312) "Il y a plus affaire à interpréter les interprétations qu'à
interpréter les choses et plus de livres sur les livres que sur tout autre
sujet : nous ne faisons que nous entregloser ."
(III , 12 ,280) "Les livres m'ont servi non tant d'instruction que
d'exercitation  ."
(I,25,171) "Je dirais volontiers que , comme les plantes s'étouffent de trop
d'humeur , et les lampes de trop d'huile ; aussi l'action de l'esprit par
trop d'étude et de matière , lequel , saisi et embarrassé d'une trop grande
diversité de choses , perd le moyen de se déméler ."
(I,25,174) "Nous savons dire " Cicéron a dit ainsi ; voilà les moeurs de
Platon ; ce sont les mots mêmes d'Aristote " Mais nous , que disons-nous
nous-même ? Que jugeons-nous ? Que faisons-nous ? Autant en dirait bien un
perroquet ."
(I,25,175) "Nous ne travaillons qu'à remplir la mémoire , et laissons
l'entendement et la conscience vide ."
(I,25,177) "Ils ont la souvenance assez pleine , mais le jugement
entièrement creux ."

Socrate avance dans des directions semblables , notamment dans le Ménon .
Il distingue deux types de connaissances : les connaissances procurées par
la science , venant de l'intelligence mentale , analytique , et qui en tant
que telles peuvent se communiquer , s'enseigner et s'apprendre ,  et
"l'opinion vraie"  qui , à l'essence de la vertu ,  ne peut pas s'enseigner  
mais s'acquiert par une certaine réflection d'un plan supérieur de
conscience dans la conscience de l'homme :
On dirait dans nos langages contemporains que le premier est un savant , un
expert , un technocrate , et que le deuxième ( celui qui est dépositaire d'une
opinion vraie ) a une certaine forme de génie , qu'il a le "bon sens"
naturel , de l'intuition , qu'il est un créatif , et que , comme le dit
Socrate , cette capacité à la créativité ne s'enseigne pas , mais se trouve
en soi . Voici quelques exemplaires de propos du "Ménon"
"lorsque je dis que l'opinion vraie est autre chose que la science, je ne
pense pas tout-à-fait que ce soit là une conjecture. Si je pouvais dire de
quelque chose que je la sais, et je l'oserais de bien peu de choses,
j'assurerais que celle-ci est du nombre de celles que je sais." (98b)
"Nous avons reconnu par conséquent que la vertu ne peut s'enseigner et
qu'elle n'est point la science."(98e)
"puisque la vertu ne peut pas s'enseigner, déjà elle n'est pas la science."
(99a)
"il s'ensuit que la vertu n'est point naturelle à l'homme, ni ne peut
s'apprendre; mais qu'elle arrive par une influence divine à ceux en qui elle
se rencontre, sans intelligence de leur part ." [100a]
"Par conséquent ce n'est point par une certaine sagesse (provenant de
science), ni étant sages eux-mêmes, que Thémistocle et les autres dont
Anytus parlait tout à l'heure ont gouverné les états : c'est pourquoi ils
n'ont pu rendre les autres ce qu'ils étaient eux-mêmes, parce qu'ils
n'étaient point tels par science."(99b)

Ces trois auteurs nous donnent donc des opinions assez semblables :
méfiance à l'égard des systèmes de pensées , nécessairement dogmatiques et
enfermant l'individu dans un cadre figé , " cet objet de bois , cette bêtise
bien équarrie" comme dit Nietzsche , "ces livres sur les livres où nous nous
entreglosons" , "ces interprétations sur les interprétations" , " sur ces
récitations de perroquets" , comme dit Montaigne .
J'aimerais qu'elle ait une tête bien faite plutôt que bien pleine , nous dit
Montaigne à propos de l'éducation d'une jeune personne ; la vertu ,
l'intuition , le sens de la vie , la capacité créatrice ne s'enseignent pas
nous dit Socrate ; notre habitude est de penser en plein air , il faut
une tout autre vigueur et une tout autre mobilité pour se maintenir à
l'intérieur d'un système inachevé , aux perspectives libres et illimitées
au lieu d'un monde dogmatique , nous dit Nietzsche .
                                                            
De toute façon , pour départager les débatteurs éventuels , 2   et 4 à la

puissance 10  dépassent respectivement 1000 et 1000 000 , ce qui exclut

toute prétention ratiocinante à analyser une situation élémentaire à 10 étapes

allant de 2 à 4 embranchements chacune : un système fermé ayant cette

prétention de décliner par dichotomie , trichotomie , etc ... l'ensemble des cas

possibles pour en définir "une" solution optimale est  voué à confondre

trichotomie et tricot ; cela n'exclut pas que les "experts" et "technocrates"

n'aient pas une certaine utilité pour diriger une politique donnée , mais montre

en même temps les limites de ces prétentions ...
 

 

 

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Un , deux , beaucoup

Un , deux , beaucoup :

Les formes très primitives pour compter s'expriment de cette façon .
Il y a le un , assimilable à "l'unité" générale qui peut être perçue
dans "l'union",le rassemblement , et qui s'exprime essentiellement par
deux racines indo-européennes :
la racine "oino" a donné oinos en vieux latin (un) , oinos en grec
(un , sur un dé) , puis unus (un) , unio (unir) , universus
(universel) , unicus (unique) ..... desquels découlent unicité , le
préfixe uni- , université , universel , union , unité , unique , once
en anglais (une fois) , only (seulement) ...
En français , on a encore dans cette filiation "non" ( de no + oinos ,
littéralement "non un").

La deuxième racine est "sm" ou "sn" qui a donné en grec syn (avec) ,
eis (un) , omos (semblable , le même) , omilos (rassemblement)...
en latin singulus (un seul) , simplus (simple , un seul ) , similis
(semblable) , ...qui ont donné en français :les préfixes syn-( avec)
qu'on retrouve dans "synonyme"  , sympathie ;
omo- (le même) qu'on retrouve dans homonyme , homologue , homélie
(homélie vient de omilos (rassemblement , assemblée) : c'est la parole
prise au cours d'une assemblée , la leçon du maître , etc...)
ou sim- (unicité) pour les mots simple , simplex , singulier ,
simultané ( "dans le même temps")....
En dehors de ces préfixes , on peut observer toute une série de mots
comme :
sembler , ensemble , assemblée ,... pour des notions de rassemblement ,
ou simulation, semblable  , simulacre , similaire , pour des notions
de ressemblance .  

Dans tous les cas , on s'aperçoit que le concept de "un" porte en lui
cette ambivalence dont une branche va dans le sens de l'unicité , de
la singularité ( ce qui paraît aller de soi avec le concept de "un") ,
et dans l'autre le sens de l'unité , de l'union , du rassemblement
( quand on est rassemblé , on forme "un" "ensemble" ).


Après le concept de "un" , examinons celui de "deux".
Là , il y a une seule racine indo-européenne , qu'on peut noter "duo"
(Pokorny 228-232) .
Cette racine se retrouve dans les préfixes di- ( diviser ,
dicotylédone , diptère , dioxyde , diplôme : diplôme correspondait
à une feuille de papier pliée en deux sur laquelle était inscrite
l'attestation considérée , dichotomie : séparation des cas deux par
deux .....)
bi- (bivalent , binaire , bicyclette , bilingue , bimensuel , bipède
bistorte : nom d'un polygonum dont les racines sont séparées en deux ,
bipartition etc  .....)
Dans cette catégorie , on retrouve aussi balance car provenant de
"bi-lanx" , c'est à dire "à deux plateaux" , ou aussi combine ,
combinaison ...
twi- en anglais ( twin , two , between pour "entre deux". twelve ,
twenty.....)
Plus généralement , hors préfixes , on a affaire a des mots comme :
deux , double , dualité , dupliquer , doublon , etc...
Ces mots ne sont pas affectés de connotations négatives ,ils sont
"neutres" et décrivent des faits directs , à l'inverse des suivants
qui rajoutent des intentions et des appréciations :
doute ( du latin dubitare), duplicité , redoutable , voire division
dans certains cas .
On observe alors que si les racines de "un" , dans l'ensemble ,
expriment des connotations neutres ou positives , celle de "deux"
peut correspondre à un ailleurs , à un autre que soi, toujours
ressenti avec une certaine appréhension :
à cet égard , la juxtaposition de dualité et de duplicité souligne
bien la double acception de "deux", avec son second sens qui exprime
une méfiance certaine vis à vis de cet "extérieur" qui sème le
"doute" .
Le mot division porte aussi en lui cette double appréciation , à la
fois factuel dans le sens du partage , et de méfiance dans le sens
il paraît miner l'unité .

On s'aperçoit ensuite de cette particularité , que le mot
"triplicité" n'existe pas ou qu'il est pratiquement inusité :
on en reste à unité , dualité ou duplicité , et on passe tout de
suite à "multiplicité" ( sans connotation restrictive , le mot
multiple pouvant être aussi un signe d'abondance ) .
Cela est sans doute un signe de la survivance du schéma primitif
" un , deux , beaucoup " , qui comme toutes les empreintes profondes
ressurgissent sans qu'on s'y attendent dans le quotidien le plus
ordinaire ( on pourrait éventuellement parler ici de "non-conscience
collective" ).

Notons enfin que les mots "deux" , "division" , sont les premiers
signes d'une intelligence proprement mentale , analytique , qui
consiste à établir des frontières , des classifications dans le champ
des observations , à sortir d'une appréciation globale pour en
arriver à une prise en compte fragmentée du "réel" .
Ceci est certes un avantage pour l'espèce humaine dans le but
d'établir des stratégies , mais aussi un handicap tant que l'on ne
s'aperçoit pas que toute synthèse est nécessairement partielle ,
voire partiale :    
D'ailleurs , cette superposition : partiel , partial , partialité ,
conduit bien à la prise de conscience collective du danger du
partitionnement à l'excès .

                                                                                 phirey@free.fr

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Sens , sensation,sensationnel, sensationnalisme ?

Le mot "sens" a quatre grandes significations , aussi bien en latin qu'en français
1) celui correspondant aux cinq sens
2) celui qui indique la direction (sens giratoire , sens interdit ,...)
3) celui associé à la signification ( le "sens" d'un mot )
4) enfin celui qui se rapporte à quelque chose de "sensé" ( avoir du bon sens )

On peut se demander s'il y a une signification première , et  quelle est
la racine indo-européenne associée .
Pour faire "rapide" , on peut constater une unanimité pour le choix de la racine
"sent" (notamment Pokorny 908 ), et la signification de celle-ci dans son sens

premier :

"choisir son chemin , aller" .


Chronologiquement , ce serait la signification 2) qui serait ainsi la première ,
avec un évolution progressive vers une certaine abstraction ( comme dans la

plupart  des mots , qui vont progressivement du concret à l'abstrait) .
De cette racine s'en déduisent les quatre mots ci-dessus , et une multitude
d'autres comme :
sentir , sentiment , sentence , l'italien sentina ( vigilance) et le français
sentinelle , puis ressentir , consentir , pressentir , assentiment , dissension....
On peut aussi citer en anglais to send (sent,sent) : envoyer , Gesandte en
allemand ( "envoyé" , nonce , ambassadeur ,..)...

On en arrive alors , de cette signification première , à se demander comment

une équipe éditoriale de tel ou tel média "choisit son chemin directeur" :

privilégier le sens , la sensation , le sensationnel , le sensationnalisme ?
la réponse diffère sans doute d'un média à l'autre ( d'un courant politique à un
autre , et de façon générale d'une organisation , quelle qu'elle soit , à une
autre ).
On observe qu'il y a souvent des équilibres , des "arbitrages" , très délicats à
trouver , et que "tout étant dans tout et réciproquement ", il est parfois très
difficile de savoir à quelle branche se raccrocher .
Au point que quelque fois , le sensationnel l'emportant sur toute autre
considération tant l'information nous laisse en sidération , on en oublie
carrément le "sens" de l'information pour verser dans des discussions qui sont

plus des batailles que des débats ...
Perso , j'ai tendance à considérer que le sens est plus important que le
sensationnel et que l'idéologie angélique qui prend le relai (et qui oblitèrent ce

que le "bon sens" premier nous inciterait à prendre en compte ) , mais ce n'est

qu'un avis après tout ...
                                                                                              phirey@free.fr

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L'amour , la mort , Eros et Thanatos : 2) thanatos

De "l'harmonie" des contraires , de Google à Overblog

Depuis 4 à 5 mois , ce site ne fonctionne plus : des programmes
automatiques initiés "quelque part" assurent un "pseudo-lectorat"
qui "consulte" toujours les mêmes articles anciens , avec une
régularité de métronome .
Les articles récents crées depuis ces 4 à 5 derniers mois , eux ,
ne sont absolument plus consultés , excepté par moi-même dans un
but de vérification statistique .
Consultée à 3 reprises sur cette situation de dysfonctionnement total,
la direction d'Overblog se retranche derrière un degré de
responsabilité zéro : c'est pas moi , c'est Google qui référence mal
les articles , ou encore ne répond rien , ou encore tient des propos
aussi "évasifs" que "d'une évasion" d'une situation problématique .
Bref , dit - elle , c'est pas moi , c'est l'autre .
L'autre , évidemment réfute cette argutie et dit la même chose : c'est
pas moi , c'est Overblog ... On se renvoie gentiment la baballe , dans
une partie de pingpong bien réglée .
C'est ce qui s'appelle l'équilibre des contraires , comme on en a déjà
largement rapporté des exemples dans ce site à propos de Lao Tseu et
d'Héraclite . En gros et en détail , on aboutit dans la situation
présente à  tout ce  qu'on veut , à la condition d'avoir au moins deux
interlocuteurs . Ce qui s'appelle un équilibre "hypocrite"
(étymologiquement "hypo"/sous et "crite"/critique,discernement): ce qui
est de l'ordre du blabla et de la verbologie .
En tout état de cause , 0 "vraies" consultations sur ce site depuis
4 à 5 mois tient statistiquement de l'ordre de l'évènement impossible ,
alors que simultanément le site continue à être alimenté par des
"visiteurs" réguliers sans doute issus de programmes automatiques .
De toutes les façons , la responsabilité de l'organisation du site
ne peut être qu'engagée , en dépit de toutes les protestations
d'innocence dont on devine sans peine la nature .    

En attendant une hypothétique régularisation , je contente de remplacer

les articles "consultés" par des programmes automatiques par ce type de

message "publicitaire"


 

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L'amour , la mort , eros et thanathos :

De "l'harmonie" des contraires , de Google à Overblog

Depuis 4 à 5 mois , ce site ne fonctionne plus : des programmes
automatiques initiés "quelque part" assurent un "pseudo-lectorat"
qui "consulte" toujours les mêmes articles anciens , avec une
régularité de métronome .
Les articles récents crées depuis ces 4 à 5 derniers mois , eux ,
ne sont absolument plus consultés , excepté par moi-même dans un
but de vérification statistique .
Consultée à 3 reprises sur cette situation de dysfonctionnement total,
la direction d'Overblog se retranche derrière un degré de
responsabilité zéro : c'est pas moi , c'est Google qui référence mal
les articles , ou encore ne répond rien , ou encore tient des propos
aussi "évasifs" que "d'une évasion" d'une situation problématique .
Bref , dit - elle , c'est pas moi , c'est l'autre .
L'autre , évidemment réfute cette argutie et dit la même chose : c'est
pas moi , c'est Overblog ... On se renvoie gentiment la baballe , dans
une partie de pingpong bien réglée .
C'est ce qui s'appelle l'équilibre des contraires , comme on en a déjà
largement rapporté des exemples dans ce site à propos de Lao Tseu et
d'Héraclite . En gros et en détail , on aboutit dans la situation
présente à  tout ce  qu'on veut , à la condition d'avoir au moins deux
interlocuteurs . Ce qui s'appelle un équilibre "hypocrite"
(étymologiquement "hypo"/sous et "crite"/critique,discernement): ce qui
est de l'ordre du blabla et de la verbologie .
En tout état de cause , 0 "vraies" consultations sur ce site depuis
4 à 5 mois tient statistiquement de l'ordre de l'évènement impossible ,
alors que simultanément le site continue à être alimenté par des
"visiteurs" réguliers sans doute issus de programmes automatiques .
De toutes les façons , la responsabilité de l'organisation du site
ne peut être qu'engagée , en dépit de toutes les protestations
d'innocence dont on devine sans peine la nature .    

En attendant une hypothétique régularisation , je contente de remplacer
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